Les sentiments n’ont pas d’âge (2)

Voici la suite que vous attendiez tous, de mon histoire d’amour incroyable.

Je trouvais une excuse pour sortir de table et lui glisser un mot dans sa veste avec mon numéro de portable. Je lui écris: « Je vous aime tout simplement. Je suis comme illuminée par une grâce divine. La vie prendra enfin un sens si vous m’appelez ».

Lorsqu’il partit, il mit les mains dans ses poches et du sentir le morceau de papier, il regarda rapidement, et plongea ses yeux dans les miens de façon intense et brève, j’avais l’impression que mille mains venaient de me saisir.

Toute la nuit, je restais rivée à mon téléphone portable, je faisais des incantations de magie noire: « sonne! sonne! » J’ai brûlé une bougie et j’ai prié, je me sentais complètement folle et traversée de part en part de cette joie pour laquelle je suis persuadée, des gens dépensent des sommes astronomiques.

Le lendemain, je n’en pouvais plus d’attendre. Je n’avais pas dormi et pourtant, une énergie inépuisable semblait me porter à chaque pas. Je me suis rendue chez une voyante dont une amie m’avait parlée et qui était disait-elle la meilleure en ce qui concerne la voyance couple.

La voyante m’a tiré les cartes du tarot et eut soudain une révélation, une prédiction flash sortit de ses lèvres comme si elle avait été possédée par un démon: « Je n’arrive pas à vous appeler car je suis terrorisé par votre âge. »

Je fus saisie. La réalité avait repris le dessus. Mais je ne l’acceptais pas. Pourquoi la société devrait-elle nous dicter nos comportements? Je n’ai qu’une vie, c’est la mienne! La simple sensation que nous étions deux mortels m’emplissait d’effroi quant au dénouement tragique de cette histoire. J’avais grandi de plusieurs années en vingt-quatre heures. J’avais compris l’amour, la mort, le destin, le rôle de l’humain sur cette terre: aimer avec une énergie lumineuse inépuisable.

Je préparais une valise avec quelques vêtements et écrivais un mot à mes parents, que je posais sur la table de la cuisine: « Je vous aime, mais je pars faire ma vie. C’est mon choix, acceptez-le. Je ne peux pas vous demander votre accord, car je n’ai besoin de l’accord de personne pour vivre. Si vous faites des recherches sur moi, je partirai à l’étranger. Je reviendrai vous voir dans quelques années. »

Je me suis rendue au travail de mon père, la secrétaire, pensant que j’allais le trouver, me salua simplement et me laissa monter dans les bureaux. Je trouvais comme par miracle, la plaque avec son nom sur une porte. J’entrai avec ma valise. Quand il me vit, il se leva et me dit: « Ne fait pas de bêtises s’il te plait, je pourrais me faire licencier. »

Je lui dit qu’il avait cinq minutes pour se préparer et me suivre. S’il ne le faisait pas, il me perdrait pour toujours, car je m’enfuirais à l’étranger. Il n’y avait rien à faire pour me sauver de ma fugue,et une seule chose à faire pour le sauver lui de sa dépression. Il éteignit son ordinateur, mit son manteau et me suivit. Aujourd’hui, j’ai dix-neuf ans, et nous nous aimons toujours dans un pays que je ne vous révèlerais pas non plus.

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